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Le Président du Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables, Charles-René Tandé renouvelle son soutien à l'action de la CNCC concernant les mandats des CAC dans les PME.
Les conclusions du rapport de l'IGF "La certification légale des comptes des petites entreprises françaises" ont provoqué un émoi considérable chez les cabinets, qu’ils exercent ou non le commissariat aux comptes. Le Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables étant cité dans ce rapport, Charles-René Tandé estime important de réitérer sa position qu'il a constamment défendue ces derniers mois, notamment lors de son audition par l’IGF et lors de rencontres avec les décideurs publics. "L’expertise comptable et le commissariat aux comptes sont deux métiers complémentaires. Deux métiers au service de la croissance et de la sécurité de notre économie, qui apportent chacun leur pierre à l’édifice", déclare-t-il.
A l’heure où les experts-comptables doivent s’orienter de plus en plus vers les missions de conseil, cette complémentarité est plus que jamais d’actualité mais celle-ci ne doit pas entrainer une confusion entre les missions. Le président a fermement mis en garde ses interlocuteurs concernant l'idée de confier à l’expert-comptable une mission légale, incompatible avec le cadre contractuel de la mission qu’il exerce aujourd’hui. Il a insisté sur le fait que le seul interlocuteur de l’expert-comptable devait rester son client et sur l’importance de ne pas entacher le secret professionnel qui le lie à celui-ci.
Il renouvelle ainsi son soutien à l’action menée par la CNCC et alerte de nouveau sur les risques qui seraient engendrés par la suppression de l’obligation de certification légale pour certaines entreprises.
La F3P (Fédération françaises des firmes pluridisciplinaires) a également exprimé son soutien aux commissaires aux comptes, dans un courrier adressé au premier ministre.
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